As we enter the last days of summer, it’s important to reflect on what has been Canada’s worst wildfire season on record, bar none. The Canadian Interagency Forest Fire Centre (CIFFC), a not-for-profit corporation owned and operated by the federal, provincial and territorial wildland fire management agencies, declared that the 2023 wildfire season had seen the largest burned area in Canada’s recorded history, not at the end of the season, or even midway through, but by June 25th, a time where, in previous years, wildfires would have just been starting. By the end of July, the CIFFC advised that wildfires had doubled, burning over 120,000 square kilometers, almost twice as much as the previous annual record, set in 1995.
Canadian wildfires were so bad that major cities were declaring air quality states of emergencies in the first week of June. Smoke clouds from fires across Quebec were blanketing Quebec, Eastern and Southern Ontario. Cities in the Eastern U.S. were severely affected by wildfire smoke, with as many as 75 million people under air quality alerts. New York City at one point recorded the second-worst air quality of any city in the world, behind only New Delhi. Canadian wildfire smoke was so severe that it was impacting air quality in Europe.
Even the riding of Algoma-Manitoulin-Kapuskasing had a number of severe forest fires. White River and Hornepayne lived through some uncertain times over the course of the summer. There was also concern about fire activity in the areas of Massey and Elliot Lake, Wawa & Chapleau, as well as in the Hearst region.
While each of these were problematic on their own, it’s likely harder to shake the images coming out of Yellowknife, West Kelowna, and Nova Scotia. All 20,000 residents of Yellowknife were evacuated on August 16th, with the majority of people travelling to Edmonton for safety. The Yellowknife evacuation order was just lifted on September 6th. The West Kelowna fire started fairly small, but quickly grew from 64 hectares to 6,800 hectares over a 24-hour period between August 17th and 18th. Thousands more were evacuated, and the transition to return is now underway. Nova Scotia was hard hit by wildfires at the start of the summer, in Shelburne County and Tantallon (a suburb of Halifax), the largest in that province’s history.
Last week, a ceremony was held in Ottawa at the Canadian Firefighters Memorial to honour those brave men and women who have lost their lives as a result of their profession. This year alone, 86 firefighters have died either in the line of duty or from job-related illnesses. It’s vital that we honour their noble sacrifices. Part of that is ensuring that we address the shortcomings of the profession and ensure that the hard work of our dedicated firefighters is compensated appropriately. Given that a significant portion of firefighters are volunteers, and that we are losing those volunteers in record numbers, we must continue to push for, at the very least, increasing the volunteer firefighter tax credit from $3,000 to $10,000 to ensure they receive appropriate compensation for their work.
Additionally, Richard Cannings, the MP for the BC riding of South Okanagan–West Kootenay, has been promoting the idea of developing a national wildfire fighting force. Fighting wildfires is a provincial responsibility, but his idea is to have a national, well-trained force that can be quickly deployed to assist the provinces and territories to fight blazes before they become overwhelmed. They could additionally work throughout the year to prevent and clear problem areas before fire season starts. In many instances, when blazes become too large to manage with provincial forces alone, provinces do seek the assistance of firefighters from other jurisdictions to help. Having a nimble national force to help their provincial counterparts when they need it most could do a lot to prevent the devastating effects of large, out-of-control fires.
This summer’s fire season has been exceptional. While we are all hoping that this will not be a new normal, it’s important to commit to addressing the potential challenges of future fire seasons now and prepare for those worse-case scenarios.
Une saison des incendies de forêt qui pourrait signaler le besoin d’une équipe nationale de pompiers
Alors que nous entamons les derniers jours de l’été, il est important de réfléchir à la pire saison d’incendies de forêt au Canada, sans exception. Le Centre interservices des feux de forêt du Canada (CIFFC), une société sans but lucratif détenue et exploitée par les agences de gestion des incendies de forêt fédérale, provinciales et territoriales, a déclaré que la saison des feux de forêt de 2023 a brûlé le plus vaste territoire de l’histoire canadienne. Cette marque a été atteinte non à la fin de la saison, pas même en milieu de saison, mais le 25 juin, une date à laquelle les incendies de forêt ne faisaient que commencer durant les années précédentes. À la fin de juillet, le CIFFC indiquait que les feux de forêt avaient doublé, brûlant plus de 120 000 kilomètres carrés, soit près du double du record annuel précédent, établi en 1995.
Les incendies de forêt au Canada étaient si graves que de grandes villes ont déclaré l’état d’urgence en raison de la mauvaise qualité de l’air durant la première semaine de juin. Des nuages de fumée provenant des feux au Québec recouvraient la province ainsi que l’Est et le Sud de l’Ontario. Des villes dans l’est des États-Unis étaient gravement touchées par la fumée que dégageaient les incendies de forêt. Au total, 75 millions de personnes étaient visées par des alertes de qualité de l’air. À un certain moment, la ville de New York a enregistré la pire qualité de l’air de toutes les villes du monde, mis à part New Delhi. La fumée émanant des incendies de forêt au Canada était si importante qu’elle nuisait à la qualité de l’air en Europe.
Même la circonscription d’Algoma-Manitoulin-Kapuskasing a connu un certain nombre de graves incendies de forêt. White River et Hornepayne ont vécu des moments d’incertitude au cours de l’été. L’activité des incendies dans les régions de Massey et Elliot Lake, Wawa et Chapleau, ainsi que dans la région de Hearst, a également suscité des inquiétudes.
Bien que chacun de ces incendies était problématique à lui seul, il est difficile d’oublier les images qui nous venaient de Yellowknife, de West Kelowna et de la Nouvelle-Écosse. Les 20 000 résidents de Yellowknife ont été évacués le 16 août, la majorité se dirigeant vers Edmonton pour se mettre à l’abri. L’ordre d’évacuer Yellowknife n’a été levé que le 6 septembre. L’incendie à West Kelowna avait au départ des proportions modestes, mais il a rapidement pris de l’expansion partant de 64 hectares pour atteindre 6 800 hectares en 24 heures entre le 17 et le 18 août. Des milliers de personnes de plus ont été évacuées, et la transition vers le retour à la maison est finalement en cours. La Nouvelle-Écosse a été durement touchée par les incendies de forêt au début de l’été, à Shelburne County et à Tantallon (une banlieue de Halifax), et a connu le pire bilan de l’histoire de la province.
La semaine dernière, une cérémonie s’est déroulée au Monument aux pompiers canadiens à Ottawa pour honorer les braves hommes et femmes qui ont perdu la vie en exerçant leur métier. Cette année seulement, 86 pompiers sont morts en service ou d’une maladie liée à leur travail. Il est crucial que nous honorions leurs nobles sacrifices, notamment en nous assurant de corriger les lacunes du métier et de rémunérer adéquatement le dur labeur de ces pompiers dévoués à la tâche. Étant donné qu’une grande partie des pompiers sont des volontaires et que nous les perdons en grand nombre, nous devons continuer de demander, à tout le moins, que le crédit d’impôt pour les pompiers volontaires passe de 3 000 à 10 000 dollars afin qu’ils reçoivent une indemnité appropriée pour leur travail.
Par ailleurs, Richard Cannings, député d’Okanagan-Sud–Kootenay-Ouest en Colombie-Britannique, promeut l’idée de créer un service national de pompiers. Le combat contre les incendies de forêt est un champ de compétence provinciale, mais son idée consiste à mettre sur pied un service national de pompiers bien entraînés que l’on peut vite déployer pour aider les provinces et territoires à combattre les brasiers avant que la charge ne devienne trop lourde. Cette équipe pourrait également travailler toute l’année à prévenir les incendies et à dégager les zones problématiques avant le début de la saison des incendies de forêt. Lorsque les brasiers deviennent trop vastes pour être gérés par les pompiers provinciaux seulement, les provinces demandent souvent l’aide des pompiers d’autres provinces. Une équipe nationale agile pourrait aider les pompiers provinciaux lorsqu’ils en ont le plus besoin. Elle aiderait grandement à prévenir les effets dévastateurs des vastes incendies hors de contrôle. La saison des incendies cet été a été exceptionnelle. Même si nous espérons tous qu’il ne s’agit d’une nouvelle normale, il importe de relever maintenant les défis que pourraient présenter les prochaines saisons des incendies et de se préparer aux pires scénarios.