September 30th marks Canada’s third official National Day for Truth and Reconciliation. This day is meant to honour Indigenous, Inuit and Métis peoples who have suffered at the hands of Canada’s residential school system and gives each of us a chance to reflect and learn about this tragic chapter in our nation’s history. It encourages us to learn from those who have experienced this system firsthand, the generational trauma it has caused, and the path we must take towards reconciliation.
The National Day for Truth and Reconciliation was but one of the Truth and Reconciliation Commission’s 94 Calls to Action. The Calls to Action are designed to address those areas of unequal or discriminatory treatment First Nations peoples have and continue to face in accessing fundamental human rights, in areas such as health care, education, justice, and child welfare, in addition to redress for those who have been directly or indirectly affected by the tragic legacy of the Indian Residential School system. It therefore makes sense to take the opportunity to examine those 94 Calls to Action ahead of the National Day for Truth and Reconciliation to remind ourselves of how much work this and future governments have to do to ensure the Commission’s Calls to Action are fully implemented.
So how is the government doing in completing the Calls to Action? Frankly, not great. One of the groups that tracks the progress of the TRC Calls to Action the most fastidiously is the Yellowhead Institute, an Indigenous-led research and education centre based out of Toronto Metropolitan University. They report annually on the work required to achieve the Calls to Action, and in their 2022 report, they used terms like “glacial” to describe the pace with which the Calls to Action are being completed. Last year’s report states “We seem to be stuck in an eternal prologue, trying to define the problems that need to be solved, but with incomplete data, laden with grand but ultimately empty promises from all levels of government, and with all of this covered with a thick layer of orange-glazed ‘good intentions.’”
In seven years, 13 of 94 Calls to Action have been completed, with only two completed in 2022. Those calls completed include call 67, which tasks the Canadian Museums Association to undertake a national review of museum policies and best practices to determine the level of compliance with the United Nations Declaration on the Rights of Indigenous Peoples (UNDRIP) and to make recommendations; and call 70, which tasks the Canadian Association of Archivists to undertake a national review of archival policies and their compliance with UNDRIP. While these are certainly important matters that needed to be addressed, it’s telling that they were both completed by non-governmental organizations, and not the government itself.
Progress within the government, however, is moving at a snail’s pace. So slow, in fact, that by the Yellowhead Institute’s calculation, we would not complete all Calls to Action until 2065, a full 42 years from now.
It should also be noted Bill C-29, which would establish a national council for reconciliation, was passed in the House of Commons, but remains stuck in the Senate. It’s particularly vital that the government place sufficient focus on Calls to Action No. 71-76, which all relate to missing children and burial information for those who died under the care of residential school authorities.
However, while it is important to address government dawdling on matters related to their requirements under the Truth and Reconciliation Commission’s Calls to Action, it’s also important that we take the time to stand in solidarity with First Nations peoples, perhaps by taking part in one of the many events and pow-wows held to commemorate this important day.
It is always heartening to see how much people across Northern Ontario have embraced the National Day for Truth and Reconciliation. Everywhere you go, you can see waves of orange shirts, and a beautiful degree of solidarity. Taking the time to learn about the residential school system from those who were directly affected will continue to propel conversations about the need to address these historic wrongs.
La Journée nationale de la vérité et de la réconciliation continue de nous rappeler l’importance du travail à accomplir
Le 30 septembre sera la troisième Journée nationale de la vérité et de la réconciliation au Canada. Cette journée est destinée à rendre hommage aux peuples autochtones, aux Inuits et aux Métis qui ont souffert du système des pensionnats du Canada et donne à chacun d’entre nous l’occasion de réfléchir à ce chapitre tragique de l’histoire de notre nation et de s’informer à ce sujet. Il s’agit d’une invitation à apprendre de ceux qui ont vécu l’expérience directe de ce système, à se renseigner sur le traumatisme générationnel qu’il a causé et sur la voie que nous devons emprunter vers la réconciliation.
La Journée nationale de la vérité et de la réconciliation n’est que l’un des 94 appels à l’action lancés par la Commission de vérité et réconciliation. Les appels à l’action visent à remédier aux inégalités ou aux traitements discriminatoires dont les peuples des Premières Nations ont été et continuent d’être victimes dans l’exercice de leurs droits fondamentaux, dans des domaines tels que les soins de santé, l’éducation, la justice et la protection de l’enfance, ainsi qu’à réparer les préjudices subis directement ou indirectement par les victimes du tragique héritage du système des pensionnats autochtones. Il est donc logique de saisir l’occasion d’examiner ces 94 appels à l’action avant la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation, afin de nous rappeler l’ampleur du travail que le gouvernement actuel et les gouvernements futurs doivent accomplir pour garantir la mise en œuvre intégrale des appels à l’action de la Commission.
Le gouvernement obtient-il de bons résultats dans la réalisation des appels à l’action? Pour tout dire, pas vraiment. L’un des groupes qui suit le plus rigoureusement l’évolution des appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation est le Yellowhead Institute, un centre de recherche et d’éducation dirigé par des Autochtones et établi à l’Université métropolitaine de Toronto. Le groupe rend compte chaque année du travail nécessaire pour réaliser les appels à l’action et, dans son rapport de 2022, il a notamment qualifié de « pas de tortue » le rythme auquel les appels à l’action sont menés à bien. Selon le rapport de l’année dernière « nous semblons être coincés dans un éternel prologue, en essayant de définir les problèmes qui doivent être résolus, mais avec des données incomplètes, et tous les ordres de gouvernement font des promesses grandioses, qui sont en définitive vides. Le tout est recouvert d’une épaisse couche de “bonnes intentions” orange. » [Traduction]
En sept ans, 13 des 94 appels à l’action ont été réalisés, dont deux seulement en 2022. Il s’agit de l’appel 67, qui charge l’Association des musées canadiens d’entreprendre un examen national des politiques et des pratiques exemplaires des musées afin de déterminer le degré de conformité avec la Déclaration des Nations Unies sur les droits des peuples autochtones (DNUDPA) et de formuler des recommandations connexes; et de l’appel 70, qui charge l’Association des archivistes canadiens d’entreprendre un examen national des politiques d’archivage et de déterminer leur degré de conformité avec la DNUDPA. Il s’agit certes de questions importantes qui devaient être abordées, mais il est révélateur qu’elles aient été réalisées par des organisations non gouvernementales et non par le gouvernement lui-même.
Cependant, les progrès au sein du gouvernement se font à pas de tortue. Le rythme est si lent que, selon les calculs du Yellowhead Institute, nous n’aurons pas répondu à tous les appels à l’action avant 2065, soit dans 42 ans.
Il est également noter que le projet de loi C-29, qui prévoit la constitution d’un conseil national de réconciliation, a été adopté par la Chambre des communes, mais reste bloqué au Sénat. Il est particulièrement important que le gouvernement se concentre sur les appels à l’action nos 71 à 76, qui concernent tous les enfants disparus et les renseignements sur l’inhumation de ceux qui sont décédés sous la garde des autorités des pensionnats.
Toutefois, s’il est important de s’attaquer à l’inertie du gouvernement sur les questions liées à ses obligations en vertu des appels à l’action de la Commission de vérité et réconciliation; il est également important que nous prenions le temps de nous montrer solidaires avec les peuples des Premières Nations, peut-être en participant à l’un des nombreux événements et pow-wows organisés pour souligner cette journée importante.
Il est toujours réconfortant de voir à quel point les habitants du Nord de l’Ontario observent la Journée nationale de la vérité et de la réconciliation. Partout, on voit des vagues de chandails orange et une belle solidarité. Prendre le temps de s’informer sur le système des pensionnats auprès de ceux qui en ont été directement touchés par ce système continuera à alimenter les conversations sur la nécessité de réparer ces erreurs historiques.