Last week, Ottawa hosted the fourth session of the Intergovernmental Negotiating Committee to develop an international plan to combat plastic pollution, otherwise known as INC-4. The meeting was designed with the hope that UN Member States would agree to a shared approach towards combatting plastic pollution because we have a long way to go to deal with this ever-growing problem.
From the outset, lets be clear: plastics are a useful product that are an essential part of everyday life. The reason plastics are so useful is that they can be moulded into virtually any shape we can imagine, they are durable and inexpensive, and they decompose very slowly. While that last part is a very good reason they are used in a lot of products, from vinyl siding to plumbing to car manufacturing to medical products and everything in between, it’s also the reason plastic pollution is such a massive problem.
Plastic waste threatens our ecosystem, biodiversity and people’s health. Worldwide, the equivalent of 2,000 garbage trucks full of plastic are dumped into the world’s oceans, rivers, and lakes every single day, according to the United Nations Environment Programme (UNEP). Plastic production is rising and is projected to account for up to 20% of carbon emissions by 2050. Very little plastics are recycled. In Canada, we recycle just 9% of the plastics we use, placing us around the global average. Most of our plastic waste, 86%, end up in landfills. According to UNEP, the world produces around 460 million tons of plastic a year, and production is only expanding. Canada alone discards more than four million tonnes of plastic waste every year.
Canada has also been sending our waste to developing nations under the guise of recycling. While many may remember the rising tensions between our nation and the Philippines a few years ago after they started returning shipping containers with Canadian household waste back to us in 2019, most of our plastic ends up in the U.S., where it is then often shipped to countries like Malaysia. Simply sending our waste somewhere we can’t see it isn’t the right approach.
This makes a worldwide treaty on plastic pollution important. Every part of the world is affected by plastic pollution. It’s affected our oceans to such a degree that we’ve actually named a collection of marine debris in the Pacific Ocean the Great Pacific Garbage Patch (a bit of a misnomer, as it refers to several separate garbage patches in the Pacific and is composed mostly of microplastics.)
The UNEP treaty is vital to reduce our global plastic waste, and Canada has a large part to play in both the negotiations, and leading the way on real action to ensure that we can actually reduce plastic waste. In 2018, New Democrats successfully passed a unanimous motion to create a national strategy to combat plastic pollution. Following its unanimous approval by all parties in the House of Commons, the government has committed to banning single-use plastics, but there are still serious gaps in the approach the Federal government can take to combat the problem. Their initial proposal included only six single-use plastics, representing less than one percent of total plastic waste.
While any formal treaty through UNEP won’t be finalized until their last meeting this fall in Korea, the government has signaled that they will be moving forward with a Federal Plastics Registry, to be phased in over several years, that will require companies to report the types of plastics they manufacture and import, and make plastic producers report on the life cycles of the products they create. The registry will start with plastic packaging, electronic products and single-use items, and will eventually expand to include plastic resins, tires and plastic products intended for the agricultural sector.
It’s good that nations are working together to create a comprehensive treaty on plastic pollution, but the problem will continue to grow unless we work towards solutions. In the meantime, many have been dismayed by the fact that Conservatives have tabled a bill to delete plastic manufactured items from the list of toxic substances from the Canadian Environmental Protection Act. Meanwhile, the NDP recently tabled a motion in hopes of drawing Parliament’s attention towards the issue of plastic waste and getting us to commit to the entirety of the Basel Convention, specifically the Basel Ban Amendment which forbids the export of hazardous wastes to developing countries.
It’s imperative that we get plastic waste under control sooner rather than later. Our health and the health of our planet depend on it.
Nous avons besoin de leadership pour réduire la pollution par le plastique
La semaine dernière, Ottawa a accueilli la quatrième séance du Comité intergouvernemental de négociation chargé d’élaborer un plan international de lutte contre la pollution par le plastique, également connu sous le nom de CIN-4. La réunion a été conçue dans l’espoir que les États membres de l’ONU accepteraient une approche commune pour lutter contre la pollution par le plastique, car nous avons encore beaucoup de chemin à faire pour régler ce problème qui ne cesse de prendre de l’ampleur.
D’emblée, soyons clairs : les plastiques sont un produit utile qui fait partie intégrante de la vie quotidienne. La raison pour laquelle les plastiques sont si utiles est qu’ils peuvent être moulés en n’importe quelle forme imaginable, ils sont durables et peu coûteux, et ils se décomposent très lentement. Bien que cette dernière partie soit une très bonne raison pour laquelle ils sont utilisés dans beaucoup de produits, du revêtement en vinyle à la plomberie, en passant par la fabrication de voitures et de produits médicaux et bien plus, c’est aussi la raison pour laquelle la pollution par le plastique est un problème si énorme.
Les déchets plastiques menacent notre écosystème, la biodiversité et la santé des personnes. Selon le Programme des Nations unies pour l’environnement (PNUE), l’équivalent de 2 000 camions à ordures remplis de plastique est déversé chaque jour dans les océans, les rivières et les lacs du monde. La production de plastique augmente et devrait représenter jusqu’à 20 % des émissions de carbone d’ici 2050. Très peu de plastiques sont recyclés. Au Canada, nous ne recyclons que 9 % des plastiques que nous utilisons, ce qui nous place près de la moyenne mondiale. La plupart de nos déchets de plastique, soit 86 %, se retrouvent dans des sites d’enfouissement. Selon le PNUE, le monde produit environ 460 millions de tonnes de plastique par année, et la production ne fait que croître. À lui seul, le Canada rejette plus de quatre millions de tonnes de déchets plastiques chaque année.
Le Canada envoie également ses déchets dans les pays en développement sous prétexte de les recycler. Si beaucoup se souviennent des tensions croissantes entre notre pays et les Philippines il y a quelques années, après que ces dernières ont commencé à nous renvoyer des conteneurs d’expédition contenant des déchets ménagers canadiens en 2019, la majeure partie de notre plastique finit aux États-Unis, où il est ensuite souvent expédié vers des pays tels que la Malaisie. Le simple fait d’envoyer nos déchets quelque part où on ne les voit pas n’est pas la bonne approche.
D’où l’importance d’un traité mondial sur la pollution plastique. Toutes les régions du monde sont touchées par la pollution par le plastique. Cela a tellement affecté nos océans que nous avons en fait nommé une collection de débris marins dans l’océan Pacifique, la Grande plaque de déchets du Pacifique (un nom un peu erroné, car il fait référence à plusieurs plaques de déchets distinctes dans le Pacifique et se compose principalement de microplastiques).
Le traité du PNUE est essentiel pour réduire nos déchets de plastique à l’échelle mondiale, et le Canada a un rôle important à jouer à la fois dans les négociations et dans l’adoption de mesures concrètes pour réduire les déchets de plastique. En 2018, les néo-démocrates ont adopté à l’unanimité une motion visant à créer une stratégie nationale de lutte contre la pollution par le plastique. Suite à son approbation unanime par tous les partis à la Chambre des communes, le gouvernement s’est engagé à interdire les plastiques à usage unique, mais il existe encore de sérieuses lacunes dans l’approche que le gouvernement fédéral peut adopter pour lutter contre ce problème. Leur proposition initiale ne comprenait que six plastiques à usage unique, représentant moins d’un pour cent de l’ensemble des déchets plastiques.
Alors qu’aucun traité formel ne sera finalisé par le PNUE avant sa dernière réunion cet automne en Corée, le gouvernement a indiqué qu’il irait de l’avant avec un registre fédéral des plastiques, qui sera mis en place progressivement sur plusieurs années, et qui exigera des entreprises qu’elles déclarent les types de plastiques qu’elles fabriquent et importent, et des producteurs de plastiques qu’ils rendent compte du cycle de vie des produits qu’ils fabriquent. Le registre commencera par les emballages en plastique, les produits électroniques et les articles à usage unique, et s’étendra par la suite aux résines plastiques, aux pneus et aux produits en plastique destinés au secteur agricole.
C’est une bonne chose que les pays travaillent ensemble à la création d’un traité global sur la pollution par le plastique, mais le problème continuera de s’aggraver à moins que nous travaillions à trouver des solutions. Entre-temps, beaucoup ont été consternés par le fait que les conservateurs aient déposé un projet de loi visant à supprimer les articles manufacturés en plastique de la liste des substances toxiques de la Loi canadienne sur la protection de l’environnement. Entre-temps, le NPD a récemment déposé une motion dans l’espoir d’attirer l’attention du Parlement sur la question des déchets plastiques et de nous amener à nous engager à respecter l’ensemble de la Convention de Bâle, notamment la modification de l’interdiction de Bâle qui interdit l’exportation de déchets dangereux vers les pays en développement.
Il est impératif que nous maîtrisions les déchets plastiques le plus tôt possible. Notre santé et celle de notre planète en dépendent.