Carol Hughes’ Column – A GST Tax Holiday Will Help, but a Permanent Removal on Essentials Needed

Last week, the Prime Minister announced that he’d be seeking to introduce legislation in Parliament to provide a two-month break on the Goods and Services Tax (GST) and Harmonized Sales Tax (HST) for groceries, some essential items, and some gift items during the holiday season. He also announced that he would seek to provide $250 cheques to each working-aged Canadian who made less than $150,000 in 2023. This follows a New Democrat push to permanently remove the GST from many essential items and a call to the provinces to do the same with the PST. So what is included in the GST holiday, how does it differ from the NDP proposal, and what about the government’s proposed one-time $250 Canada Workers Benefit?

The Prime Minister’s announcement last week laid out that he will be seeking to remove the GST/HST off of many essential and, in some cases, non-essential items ahead of the holiday season, from December 14th, 2024 to February 15th, 2025. The goods noted in the deal include a variety of food items that were previously subject to taxation (including prepared foods like sandwiches and salads, restaurant meals, and bottled water), a number of items for children (including clothing items, diapers, footwear, and car seats), printed books and newspapers, Christmas trees, select children’s toys, and video games. While some of these items differ greatly from what was included in the NDP proposal, which included cell phones, internet and home heating bills, but did not include non-essential items like video games, it is good to see the government finally make some effort to reduce costs for struggling Canadians. And while we were willing to work with them to pass these measures that will give some financial relief to Canadians, they are only temporary solutions, compared to the NDP proposal that sought to eliminate the GST on essentials like home heating permanently.

The other part of the proposal, sending one-time $250 payments to Canadians making less than $150,000, was entirely new, seemingly modeled after a recent announcement Doug Ford made to send people in Ontario rebate cheques. While this part of their tax rebate holiday is in many ways welcome, it does ignore some of the most vulnerable people in the country, namely people with disabilities not able to work.

This is a serious omission. Seniors have also been excluded and because of this lack of foresight, New Democrats pushed the government back to the drawing board on the $250 payment, but worked to quickly pass the GST holiday legislation. What is curious, however, is that the Conservative caucus, including the official opposition leader, voted against it – even though they campaigned on a GST holiday as part of their 2021 election platform. We look forward to debating the one-time payment of $250, should the government table legislation that includes the most vulnerable.

This proposal, however, also ignores the other half of the ledger – how will the government afford the GST/HST tax holiday and the payment to working Canadians? They have not been forthcoming about this, and the two measures are estimated to cost the federal government $6.3 billion. New Democrats had previously proposed enacting an excess profits tax on those corporate entities who have made off like bandits during the inflationary crisis like massive grocery chains and oil companies, but it seems more likely that the government will simply try and eat the cost and add to the national debt.

Canadians have expected their government to tackle the affordability crisis long before now. They should be focused more specifically on essentials, because I think most people would agree that their phone bill is necessary, and a video game is not. They need to ensure that those measures also go to those most affected, including seniors, students and people with disabilities, because it’s otherwise a non-starter.

 

 

Un congé de TPS apportera une aide, mais un retrait permanent sur les produits essentiels est nécessaire

La semaine dernière, le premier ministre a annoncé qu’il chercherait à présenter un projet de loi au Parlement afin d’accorder une pause de deux mois sur la taxe sur les produits et services (TPS) et la taxe de vente harmonisée (TVH) pour les produits d’épicerie, certains articles essentiels et certains articles de cadeaux pendant la période des Fêtes. Il a également annoncé qu’il souhaitait remettre des chèques de 250 dollars à chaque Canadienne et Canadien en âge de travailler qui avait gagné moins de 150 000 dollars en 2023. Cette décision fait suite à l’initiative des néo-démocrates visant à supprimer définitivement la TPS sur de nombreux produits essentiels et à l’appel lancé aux provinces pour qu’elles fassent de même avec la taxe de vente provinciale. Alors, qu’est-ce qui est inclus dans ce congé de TPS, en quoi diffère-t-il de la proposition du NPD, et qu’en est-il du paiement unique de 250 dollars proposée par le gouvernement pour les travailleurs canadiens ?

L’annonce faite par le premier ministre la semaine dernière indique qu’il cherchera à supprimer la TPS/TVH sur de nombreux articles essentiels et, dans certains cas, non essentiels, en prévision de la période des Fêtes, entre le 14 décembre 2024 et le 15 février 2025. Les articles visés par cette offre comprennent une variété de produits alimentaires qui étaient auparavant taxés (dont des aliments préparés tels que des sandwiches et des salades, des repas de restaurant et de l’eau en bouteille), un certain nombre d’articles pour enfants (dont des vêtements, des couches, des chaussures et des sièges de voiture), des livres imprimés et des journaux, des arbres de Noël, certains jouets pour enfants et des jeux vidéo. Bien que certains de ces articles diffèrent grandement de ceux inclus dans la proposition du NPD, qui comprenait les téléphones cellulaires, l’Internet et les factures de chauffage domestique, mais pas les articles non essentiels comme les jeux vidéo, il est bon de voir que le gouvernement fait enfin un effort pour réduire les coûts pour les Canadiennes et les Canadiens en difficulté. Bien que nous soyons prêts à travailler avec lui pour adopter ces mesures qui apporteront un certain soulagement financier aux Canadiennes et aux Canadiens, il ne s’agit que de solutions temporaires, par rapport à la proposition du NPD qui visait à éliminer définitivement la TPS sur les produits de première nécessité, comme le chauffage domestique.

L’autre partie de la proposition, qui consiste à envoyer un paiement unique de 250 dollars aux Canadiens gagnant moins de 150 000 dollars, est entièrement nouvelle et semble s’inspirer d’une annonce récente de Doug Ford concernant l’envoi de chèques de remboursement aux habitants de l’Ontario. Bien que cette partie de l’exonération fiscale soit à bien des égards bienvenue, elle ne tient pas compte des personnes les plus vulnérables du pays, à savoir les personnes handicapées qui ne sont pas en mesure de travailler. Il s’agit là d’une grave omission. Les personnes âgées ont également été exclues, et en raison de ce manque de prévoyance, les néo-démocrates ont poussé le gouvernement à réfléchir sur la mesure du paiement unique de 250 dollars, afin que la législation relative à l’exonération de la TPS puisse être adopté rapidement. Ce qui est curieux, cependant, c’est que le caucus conservateur, y compris le chef de l’opposition officielle, a voté contre, même s’il a fait campagne sur une exonération de la TPS pour les fêtes qui était incluse dans le cadre de son programme électoral de 2021. Le NDP sera heureux de considérer et débattre un paiement unique de 250 $, si le gouvernement vient qu’à déposer un projet de loi qui prend compte des plus vulnérables.

Toutefois, cette proposition ne tient pas compte de l’autre côté de la médaille : comment le gouvernement pourra-t-il financer le congé de TPS/TVH et le paiement aux travailleurs canadiens? Il est resté muet sur cette question, alors que le coût des deux mesures est estimé à 6,3 milliards de dollars pour le gouvernement fédéral. Les néo-démocrates avaient précédemment proposé d’instaurer un impôt sur les bénéfices excédentaires des entreprises qui se sont enrichies comme des bandits pendant la crise inflationniste, telles que les grandes chaînes d’alimentation et les sociétés pétrolières, mais il semble plus probable que le gouvernement se contentera d’essayer d’en absorber le coût et d’alourdir la dette nationale.

Les Canadiennes et les Canadiens attendent depuis longtemps de leur gouvernement qu’il s’attaque à la crise de l’abordabilité. Il devrait se concentrer plus concrètement sur les produits essentiels, car je pense que la plupart des gens seraient d’accord pour dire que leur facture de téléphone est nécessaire, contrairement à un jeu vidéo. Il doit veiller à ce que ces mesures bénéficient également aux personnes les plus touchées, notamment les personnes âgées et les personnes handicapées, car sinon, c’est peine perdue.

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