This week, the government put forward yet another budget that lays out their agenda for the upcoming year. It comes at a time where some of the biggest issues of our time, including the costs of housing and food, require real work and investments to correct course. On one hand, some of the measures included in the budget will provide tangible benefits to working Canadians. On the other, it feels like many of the measures outlined are a day late and a dollar short.
Firstly, there are some items in this budget that will clearly make a huge difference in peoples lives, measures that would not have been included had New Democrats not been pushing for them. This includes the development of a framework for a Canadian Pharmacare plan that, in its initial phase, provides access to contraceptives for nine million women and diabetes medication for 3.7 million Canadians. Also, the framework for a National School Food Program is one of the clearest examples of a measure that will ensure children never go to class hungry, as one in four children is currently food insecure.
On a similar token, increasing funding for more $10-a-day childcare spaces and training more early childhood educators will further help Canadians’ pocketbooks. Many families currently spend more on childcare every month then they do on housing, in an environment where housing costs are rising. With increased investments towards the building of more childcare spaces, and a $48 million investment to expand the reach of the Canada Student Loan Forgiveness Program to early childhood educators who work in rural and remote communities, more families should be able to access affordable childcare. Investments in childcare will be particularly helpful to women who traditionally bear the responsibility for childcare.
But the main focus of the budget has clearly been on housing. We know that, across the country, we are not building enough homes to meet Canada’s needs, and far too many people are struggling both with the cost of rent and the difficulty of trying to purchase their first home. In fact, the Parliamentary Budget Office believes that 1.3 million more new homes will need to be built by 2030 than is currently projected to eliminate the housing demand gap.
For renters in particular, the budget features several measures New Democrats have been advocating for to lower costs and assert renters’ rights. These include a $15-million Tenant Protection Fund, which will provide funding to legal services and tenants’ rights advocacy organizations to defend against unfair rent increases, renovictions, and slum lords. The budget also contains a measure that will give renters the ability to leverage their good payment history towards their credit score, making them better able to qualify for a mortgage.
For those trying to get into the housing market, Budget 2024 amends the Canadian Mortgage Charter by allowing 30-year mortgage amortizations for first-time home buyers who buy new builds, another New Democrat proposal. While first time homebuyers may find these measures helpful, the clear hurdle is the actual cost of a home, a cost that is far outpacing wage increases.
There were also further investments for First Nations, Indigenous, and Métis peoples, including funding for the Red Dress Alert program, designed similarly to the Amber Alert system, to notify the public when an Indigenous woman, girl, or Two-Spirit person goes missing. The budget also contains language surrounding the ongoing work to support Indigenous policing projects, and a commitment to introduce First Nations policing Legislation, an issue that is particularly important to people in Northern Ontario.
The budget has its problems, as well. After long delays, the Canada Disability Benefit will finally be funded, providing those who qualify with an offensively small top-up of $200 per month, not nearly enough to lift people with disabilities out of poverty. This budget could have eliminated previous Conservative tax cuts for the richest corporations or put forward a windfall tax for those companies who are gouging consumers to line their pockets, but neither measure materialized.
While the budget is too large to effectively examine over the length of a column, it’s clear that none of the measures that are designed to help Canadians through the current cost of living crisis would be possible without the NDP forcing them to act.
Le budget de 2024 met l’accent sur l’abordabilité, mais il ménage trop les grosses entreprises
Dans le nouveau budget qu’il a déposé cette semaine, le gouvernement présente ses projets pour l’année à venir. Ce budget arrive à un moment où certains de nos plus grands problèmes, comme le coût du logement et de l’épicerie, ne pourront être réglés qu’avec des efforts et des investissements concrets. D’un côté, certaines des mesures énoncées dans le budget auront des avantages tangibles pour les travailleurs et travailleuses. Mais d’un autre côté, beaucoup des initiatives arrivent trop tard, ou sont trop modestes.
Premièrement, parlons des annonces qui auront clairement un effet très positif sur la vie des gens, et que le gouvernement n’aurait jamais faites sans la pression exercée par les néo-démocrates. Par exemple, le cadre pour la première phase d’un régime canadien d’assurance médicaments accordera l’accès universel à la contraception à neuf millions de femmes, et aux médicaments contre le diabète à 3,7 millions de Canadiens et Canadiennes. De même, grâce au cadre pour un programme national d’alimentation scolaire, les enfants n’aurons pas à passer une journée à l’école le ventre vide; c’est là une mesure clairement bénéfique quand on considère que près d’un enfant sur quatre souffre aujourd’hui d’insécurité alimentaire.
Dans la même ordre d’idées, la création de nouvelles places en garderie à 10 $ par jour et la formation d’un nombre accru d’éducateurs et éducatrices de la petite enfance aideront les Canadiens à joindre les deux bouts. En effet, de nombreuses familles dépensent plus chaque mois pour les services de garde que pour leur logement, et ce, alors que le coût du logement est en hausse. Grâce à l’augmentation des investissements dans la création de places en garderie et à l’affectation de 48 millions de dollars pour étendre le Programme d’exonération de remboursement du prêt d’études au personnel éducatif de la petite enfance dans les communautés rurales et éloignées, les familles seront plus nombreuses à accéder à des services de garde abordables. Ces mesures seront particulièrement utiles aux femmes, qui assument traditionnellement les responsabilités en matière de garde des enfants.
Mais c’est surtout sur le logement que se concentre le budget. Nous savons que, partout au pays, nous ne construisons pas assez de logements pour répondre aux besoins du Canada, et que beaucoup trop de gens ont de la difficulté à payer leur loyer, ou ne réussissent pas à acheter leur première maison. De fait, le directeur parlementaire du budget estime qu’il faudrait construire 1,3 million de logements de plus que ce qu’on prévoit actuellement, d’ici 2030, pour répondre à la demande.
Le budget prévoit plusieurs mesures que les néo-démocrates réclamaient et qui réduiront les coûts pour les locataires, en particulier, et les aideront à défendre leurs droits. Citons le Fonds de protection des locataires, qui consacrera 15 millions de dollars aux organismes offrant des services juridiques aux locataires ou défendant leurs droits, afin qu’ils puissent lutter contre les hausses de loyer injustes, les rénovictions et les propriétaires qui exploitent leurs locataires. Une autre mesure aidera les locataires à renforcer leur cote de crédit au moyen de leur historique de paiements de loyers à temps, ce qui facilitera leur accès aux prêts hypothécaires.
Pour ceux et celles qui veulent acheter une maison, le budget de 2024 modifie la charte hypothécaire canadienne et autorise l’offre de prêts hypothécaires avec amortissement de 30 ans aux personnes qui achètent une première propriété nouvellement construite – une autre proposition qui vient des néo‑démocrates. Cela dit, le grand obstacle reste le prix des maison, qui excède de beaucoup l’augmentation des salaires.
D’autres investissements ont également été réalisés en faveur des Premières nations, des autochtones et des Métis, notamment le financement du programme alerte de la Robe rouge, conçu de manière similaire au système alerte Amber, pour informer le public de la disparition d’une femme, d’une jeune fille ou d’une personne bispirituelle autochtone. Le budget contient également des dispositions concernant le travail en cours pour soutenir les projets de police indigène, et un engagement à introduire une loi qui reconnaîtrait les services de police des Premières Nations comme un service essentiel, une question particulièrement importante pour les habitants du Nord de l’Ontario.
Par contre, ce budget est loin d’être parfait. S’il prévoit enfin, après de longs retards, le financement de la prestation canadienne pour les personnes handicapées, celle-ci ne s’élèvera qu’à 200 $ par mois, un montant bien trop bas pour se sortir de la pauvreté. De plus, le gouvernement a raté la chance d’éliminer les baisses d’impôt que les conservateurs ont accordées aux entreprises les plus riches, ou d’imposer un impôt sur les bénéfices exceptionnels aux sociétés qui s’enrichissent au détriment de leurs clients.
Il faudrait beaucoup plus que ces quelques lignes pour analyser tout le budget, mais une chose est claire : si ce n’était du NPD, le gouvernement n’aurait adopté aucune des mesures qui aideront les Canadiens et Canadiennes à traverser la crise du coût de la vie.