Carol Hughes’ Column – GST Break Helped Reduce Food Costs and Should be made Permanent

Statistics Canada has recently released their data on the Consumer Price Index (CPI) for January 2025. While the monthly examination of the CPI is not particularly notable in most cases, last month had the benefit of providing us with a clear view of what the recent GST break may have accomplished. Turns out, it had a definitive impact on the cost of food, in a way that actually helped people at a time when people needed a financial break.

One of the last things the Prime Minister did prior to announcing his resignation was the implementation of a GST tax holiday, a weakened version of an NDP proposal that cut the costs of some essentials, such as prepared foods like sandwiches and salads, restaurant meals, and bottled water, items for children including clothing items, diapers, footwear, and car seats, and a smattering of other items (although generally nonessential items.) It omitted items that should have been included, such as a GST cut on energy, internet, and cell phone bills, and wasn’t made permanent, spanning only from mid-December to mid-February. So what does the data tell us about the impact the GST break had on those items that were impacted?

“Prices for the food component fell 0.6% on a year-over-year basis in January, the first yearly decrease since May 2017, driven by a record decline in prices for food purchased from restaurants (-5.1%),” according to Statistics Canada’s The Daily. This is very significant. At a time when food inflation has been growing and driving headline inflation numbers higher, a cut to GST on food items drove the first yearly decrease in food costs in 8 years, and a record decline in the cost of restaurant meals. The headline inflation numbers for January 2025 rose 1.9 percent, in lockstep with the general Bank of Canada consensus of a healthy increase in the cost of goods. But those food numbers were offset by higher energy costs, another area New Democrats proposed eliminating the GST.

One area where the impact of the GST break seemed uncertain was with restaurants. January and February are typically the slowest months of the year for restaurants, with sales dropping about 10 percent compared to the rest of the year. Restaurants Canada, the industry group that represents Canada’s restaurants, said in their preliminary examination that the 60-day period covered by the GST break, they expect a $1.5-billion boost in food service sales. Restaurant sales improved so significantly that Restaurants Canada is now hoping to make the GST cut permanent.

While the tax holiday was good for grocery shoppers and restaurants, the retails side of the equation was a mixed bag. According to data from the Canadian Federation of Independent Business (CFIB), only about five percent of businesses reported an increase in sales. Because of the short, variable timeline, many businesses had to adjust their products to operate in line with the tax holiday, and that created an up-front cost.

This discrepancy illustrates exactly what the tax holiday did well, and what it didn’t. The essentials contained within the tax holiday (namely, food) had the greatest impact, while the non-essential items were nice to have, but made little measurable difference at the end of the day. The irony, of course, is that the area with the largest year-over-year increase in January according to Statistics Canada was energy, primarily home heating, rising 5.3 percent year-over-year. That increase could have been wiped out by a GST tax holiday on home heating as proposed by New Democrats, who know full well that people need the most help with essentials and making ends meet. 

As we still face the threat of pointless tariffs from Trump and his gaggle of cronies, it’s important that we focus on things that can materially make things easier for Canadians at this moment in time. Cutting GST from essentials can be one tool in the toolbelt to help alleviate costs for people. It’s a tax measure that helps everyday Canadians, and unlike proposals levied by Pierre Poilievre, won’t go to lining the pockets of rich executives.

Le congé de TPS a contribué à la réduction du coût des aliments et devrait être rendu permanent

Statistique Canada a récemment publié ses données sur l’indice des prix à la consommation (IPC) pour janvier 2025. Si, dans la plupart des cas, l’examen mensuel de l’IPC ne signale rien de particulièrement notable, le mois dernier a eu l’avantage de nous donner une vision claire de ce que le congé de TPS aurait pu accomplir. Il s’avère qu’il a eu un effet certain sur le coût des aliments et qu’il a été utile à une période où les gens avaient besoin d’un répit financier.

L’une des dernières mesures prises par le premier ministre avant d’annoncer sa démission a été la mise en place d’un congé de TPS, une version édulcorée d’une proposition du NPD visant à réduire le coût de certains produits essentiels, dont les plats préparés comme les sandwichs et les salades, les repas au restaurant et l’eau en bouteille, les articles pour enfants, notamment les vêtements, les couches, les chaussures et les sièges d’auto, ainsi qu’une poignée d’autres articles (bien que généralement non essentiels). Le congé de TPS excluait des produits et services qui auraient dû être visés, notamment l’énergie, les frais de cellulaires et d’Internet, et il a été temporaire, ne s’appliquant que de la mi-décembre à la mi-février. Que nous apprennent les données au sujet de l’effet du congé de TPS sur les articles visés? 

« Les prix dans la composante des aliments ont reculé de 0,6 % d’une année à l’autre en janvier, la première diminution annuelle depuis mai 2017, et c’est la baisse record des prix des aliments achetés au restaurant (-5,1 %) qui a contribué le plus à la diminution », selon Le Quotidien de Statistique Canada. C’est très important. Alors que l’inflation alimentaire est en hausse et fait grimper les chiffres de l’inflation globale, un congé de TPS sur les produits alimentaires a entraîné la première baisse annuelle des prix des denrées alimentaires en huit ans ainsi qu’une baisse record du coût des repas au restaurant. Les chiffres de l’inflation globale pour janvier 2025 ont augmenté de 1,9 %, ce qui est en phase avec le consensus de la Banque du Canada à l’égard d’une hausse saine du coût des produits. Or, ces chiffres sur les denrées alimentaires ont été contrebalancés par la hausse des coûts de l’énergie, un autre domaine où les néo-démocrates ont proposé d’éliminer la TPS.

Les restaurants étaient l’un des secteurs où l’effet du congé fiscal a semblé incertain. Les mois de janvier et de février sont généralement les plus calmes de l’année pour les restaurants; les ventes sont en baisse d’environ 10 % par rapport au reste de l’année. Restaurants Canada, l’association qui représente les restaurants canadiens, a déclaré dans son examen préliminaire que, pendant la période de 60 jours couverte par le congé de TPS, elle s’attendait à une augmentation de 1,5 milliard de dollars des ventes de services alimentaires. Les ventes des restaurants ont tellement augmenté que Restaurants Canada espère maintenant éliminer définitivement la TPS.

Si le congé fiscal a été avantageux pour les clients des épiceries et des restaurants, le bilan du secteur de la vente au détail a été mitigé. Selon des données de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI), seulement 5 % environ des entreprises ont déclaré une augmentation de leurs ventes. En raison du délai court et variable, bon nombre d’entreprises ont dû s’adapter afin de se conformer au congé fiscal, ce qui a entraîné des coûts initiaux.

Cet écart illustre exactement ce que le congé fiscal a réussi à faire et ce qu’il n’a pas réussi à faire. Le congé de taxe a eu le plus grand impact sur les produits essentiels visés (à savoir, les aliments), mais un impact mesurable minime au bout du compte sur les produits non essentiels, qui ont été des acquisitions intéressantes, sans plus. Le paradoxe, bien sûr, c’est que le secteur qui a connu la plus forte augmentation d’une année à l’autre en janvier, selon Statistique Canada, est celui de l’énergie, principalement le chauffage résidentiel, qui a augmenté de 5,3 % d’une année à l’autre. Or, cette augmentation aurait pu être compensée par un congé de TPS sur le chauffage résidentiel, comme l’ont proposé les néo-démocrates, qui savent très bien que les gens ont besoin d’aide pour joindre les deux bouts et payer les produits et les services essentiels. 

Alors que nous sommes toujours confrontés à la menace de droits de douane inutiles de la part de Trump et de sa bande d’acolytes, il est important de se concentrer sur ce qui peut concrètement faciliter les choses pour les Canadiens en ce moment. Éliminer la TPS sur les produits essentiels est un moyen parmi d’autres d’alléger le fardeau financier qui pèse sur les gens. C’est une mesure fiscale qui aide les Canadiens ordinaires et qui, contrairement aux propositions réclamées par Pierre Poilievre, ne remplira pas les poches de hauts dirigeants déjà bien nantis.

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