Last summer, much of the country was blanketed by a cloud of smoke from an exceptional forest fire season. By the end of summer, 16.5 million hectares of land had been torched, compared to the annual average of 2.5 million. Algoma-Manitoulin-Kapuskasing wasn’t immune, with fires burning in places like White River, Hornepayne, Chapleau, Massey, and Hearst. While the smoke for parts of the summer was thick and heavy, some Canadians weren’t so lucky to escape the spectre of the fires themselves. People in Yellowknife, West Kelowna, and parts of Nova Scotia had to be evacuated. While this summer is, by all accounts, milder than 2023s record-shattering fire season, we’ve all been witness to the heartbreaking devastation in Jasper, Alberta.
When noting that it’s significantly milder this season so far when contrasted to 2023, it simply means that we’re sitting just above the 10-year average, with some 2.7 million hectares burned as of July 31st, according to the National Wildland Fire Situation Report. This is compared to 2.6 million hectares burned, on average, over the past 10 years by that same date. But it’s very hard to shake the images we’ve all seen of Jasper. A beautiful resort town and national park tucked into the Canadian Rocky Mountains; its idyllic beauty contrasted sharply with the images of raging fires. Current estimates place about 358 of 1,113 of all buildings in the town destroyed, including homes, businesses, and complexes. A Calgary firefighter tragically lost his life when a tree fell while he was fighting the blaze.
It’s a heartbreaking disaster, one that often feels like we are never prepared for. For its part, the Alberta government has increased budgets by $55 million for fire preparedness, prevention, response, and mitigation over the next three years in this years’ budget, as well as a $2 billion contingency fund for emergency use. It’s hard to fathom some cuts to fire management in the province over the past decade or so, but there’s little point in belabouring that issue now. One issue that’s worth noting is that there is some cross-jurisdictional issues at play. As a national park, Jasper is technically under federal jurisdiction, and therefore, managed by Parks Canada. As such, the province was not always the one able to call the shots in some instances during firefighting efforts.
It would stand to reason that one of the best ways to manage situations like this would be the creation of a National Wildfire Fighting Force. This idea has been floated for more than a few years now. And while there is often some degree of pushback from some provinces (Alberta in particular) of any sort of federal encroachment into provincial jurisdiction, it would be hard to fathom why anyone would oppose a mobile, active federal firefighting service that would be able to be deployed anywhere across the country as needed. In fact, Abacus Data polled Canadians on this very proposal this winter and found overwhelming support for the idea, with three-quarters of respondents approving the idea of a national, non-military forest fire fighting force.
A national, well-trained firefighting force could quickly be deployed to assist the provinces and territories to fight blazes before they become overwhelmed and react quickly to small fires before they become large ones. They could work through the year on forestry management, working with the provinces to clear up those areas that could theoretically cascade and become a huge problem in the summer months. Provinces already seek help from other jurisdictions when blazes grow too large, so having a mobile force at the ready to assist where help is needed could significantly reduce chances those fires grow out of control. They could act as both a preventative crew, while also being available for those real emergencies when needed. The military doesn’t always have the ability to respond to domestic natural disasters, and nor should they. That’s where a dedicated force would come into play.
As we continue to see record heatwaves and unpredictable weather patterns brought on by climate change, its imperative that we have a trained workforce at the ready to deal with its worst effects. A National Wildfire Fighting Force can be an essential part of bridging that gap.
Incendies de Jasper : un autre rappel tragique qu’il nous faut une force nationale de lutte contre les incendies de forêt
L’été dernier, un immense nuage de fumée, conséquence d’une saison des feux de forêt hors du commun, a recouvert une grande partie du pays. À la fin de l’été, 16,5 millions d’hectares de terres avaient été ravagés par les flammes, comparativement aux 2,5 millions de la moyenne annuelle. La circonscription d’Algoma—Manitoulin—Kapuskasing n’a pas été épargnée, puisque White River, Hornepayne, Chapleau, Massey, et Hearst ont notamment été touchés. Certes, la fumée a été épaisse pendant une partie de l’été, mais certaines personnes au Canada n’ont pas eu la chance d’échapper au spectre des incendies. Des habitants de Yellowknife, de West Kelowna et de certains endroits de la Nouvelle-Écosse ont dû être évacués. Tous s’entendent pour dire que cet été a été plus clément que celui de l’an dernier avec sa saison record des incendies. Il reste que des ravages à Jasper, en Alberta ont été catastrophiques.
Bien que la saison soit nettement moins grave que celle de 2023, nous nous trouvons toujours au-delà de la moyenne sur dix ans, avec quelque 2,7 millions d’hectares brûlés au 31 juillet, recensés dans le Rapport national sur la situation des feux de végétation. En effet, cette moyenne se chiffre à 2,6 millions d’hectares brûlés en moyenne au cours des dix dernières années à la même date. Il est toutefois très difficile de se défaire des images de Jasper que nous avons tous vues. Une belle station balnéaire et un parc national nichés dans les montagnes Rocheuses, dont la beauté idyllique contrastait fortement avec les images d’incendies ravageurs. Selon les estimations actuelles, environ 358 des 1 113 bâtiments de la ville ont été détruits, qu’il s’agisse de maisons, d’entreprises ou de complexes. Par ailleurs, un pompier de Calgary a tragiquement perdu la vie : un arbre est tombé sur lui pendant qu’il luttait contre un incendie.
Voilà une catastrophe qui fend le cœur, l’une de celles auxquelles nous avons souvent l’impression de ne jamais être préparés. Le gouvernement de l’Alberta a affecté 55 millions de dollars supplémentaires sur trois ans au budget de cette année pour la préparation, la prévention, l’intervention et l’atténuation des incendies, ainsi que 2 milliards de dollars à un fonds de prévoyance à cet effet en cas d’urgence. Il est difficile de croire que la gestion des incendies dans la province a subi des compressions budgétaires au cours des dix dernières années, mais il est inutile d’insister sur ce point maintenant. Il faut savoir qu’il y a des questions de compétences. En tant que parc national, Jasper est techniquement de ressort fédéral et donc géré par Parcs Canada. L’Alberta n’a donc pas toujours été en mesure de prendre les devants dans certains cas lors des opérations de lutte contre les incendies.
La création d’une force nationale de lutte contre les incendies de forêt constituerait donc l’un des meilleurs moyens de gérer ce type de situation. Cette idée a été lancée il y a quelques années. Bien que certaines provinces (l’Alberta en particulier) s’opposent souvent à toute forme d’empiètement sur les compétences provinciales, il serait difficile de comprendre pourquoi quelqu’un s’opposerait à un organisme fédéral de lutte contre les incendies mobile, actif et capable d’être déployé partout au Canada en cas de besoin. En fait, Abacus Data a sondé les Canadiens sur cette même proposition cet hiver et a constaté un soutien massif à l’idée. Les trois quarts des répondants ont d’ailleurs approuvé l’idée d’une force nationale non militaire de lutte contre les incendies de forêt.
Une force nationale de lutte contre les incendies bien formée pourrait être rapidement déployée pour aider les provinces et les territoires, d’une part, à lutter contre les incendies avant qu’ils ne soient débordés et, d’autre part, à intervenir rapidement lors de petits incendies avant qu’ils ne prennent de l’ampleur. La force pourrait travailler tout au long de l’année sur la gestion forestière, en collaboration avec les provinces pour nettoyer les zones qui risquent théoriquement de provoquer un effet domino et devenir un énorme problème au cours des mois d’été. Les provinces sollicitent déjà l’aide d’autres administrations lorsque les incendies prennent trop d’ampleur. Le fait de disposer d’une force mobile prête à intervenir là où le besoin s’en fait sentir pourrait réduire considérablement les risques que ces incendies deviennent incontrôlables. Ces équipes pourraient jouer un rôle préventif, tout en étant disponibles pour les véritables urgences en cas de besoin. L’armée n’a pas toujours la capacité d’intervenir lors des catastrophes naturelles nationales, et elle ne le devrait pas non plus. C’est là qu’une force spécialisée entrerait en jeu.
Toujours est-il que les vagues de chaleur record et les phénomènes météorologiques imprévisibles provoqués par les changements climatiques ne cessent de se produire, il est impératif de disposer d’une force qualifiée pour faire face à leurs pires effets. Une force nationale de lutte contre les incendies de forêt fait partie intégrante de la solution au problème.