This time last year, one of the big news stories coming out of the back end of the holiday season was the severe travel delays across Canadian airports. Thankfully, air travel was markedly more consistent this holiday season, and most travelers managed to evade any serious delays. However, the other major federally regulated travel industry, rail, remains plagued with poor on-time performance, with frequent delays causing headaches for travelers. However, with one simple legislative change, rail travel could become far more consistent for travelers across the country.
Taylor Bachrach, the MP for the Skeena—Bulkley Valley riding in British Columbia, recently tabled Bill C-371, An Act to amend the Canada Transportation Act (passenger rail service). The bill is quite simple: it would amend the Canada Transportation Act to give passenger trains priority over freight trains if there is a conflict in travel itinerary and impose fines of up to $250,000 for those companies who are not in compliance.
Rail travel hasn’t had the best few years. Via Rail Canada, the Crown Corporation responsible for travel across the country, had indicated that only 57 percent of their trains were considered to be on time in 2022, compared to 72 percent in 2021, and 73.4 percent averaged out since 2011. Part of the reason for this is that VIA Rail owns very little rail infrastructure, only about three percent of the rail lines it uses, and therefore must negotiate deals with rail owners like Metrolinx, CN and CP to utilize their rail lines.
While there will certainly be some pushback from freight companies that may need to give way to passengers, there is precedence for this type of regulation. The United States has had laws on the books for some 50 years already that allows AMTRACK passenger trains to have priority over freight. And while AMTRACK’s on-time records are marginally better than VIA Rail’s, the issue in the U.S. seems to stem mostly from the lack of enforcement from the Department of Justice, which is the only body able to enforce AMTRACKs priority laws.
MP Bachrach, for his part, wasn’t content to just table Bill C-371. On December 17th, following the end of the fall parliamentary session, he decided to travel by train from Toronto to his constituency in Smithers, BC, a 4,500 km ride. While Bachrach made it to his destination only 20 minutes behind schedule, he did note that his trains had to pull over dozens of times over the course of the trip to allow freight trains to pass through. He also noted that the entire trip lasted about a day longer than a similar trip would have 50 years ago, and that some of the trains he was in were clearly nearing the end of their life cycles, such as the one on the last leg of his trip that was put into service in the 1950s.
His is a good news story, but rail travel isn’t always this smooth. Dedicated passenger lines would obviously be ideal for travelers across the country, but that would require significant investments in rail infrastructure. The government is engaged in ongoing consultations about a dedicated passenger line between Quebec City and Toronto, but that line wouldn’t be completed until, at best, midway through the 2030s. It wouldn’t help those of us in Northern Ontario, who are well aware of the challenges accessing rail lines. Of the 11 layover stops scheduled on Via Rails’ The Canadian line (which spans from Toronto to Vancouver), three of them, including Hornepayne, do not have an indoor facility open to the public to wait for their next train.
A lot of Canadians want a reliable, safe, and affordable mode of public transportation, but aren’t willing to gamble on a 43 percent chance to arrive late, given VIA Rail’s 2022 on-time average. Ensuring passenger cars are given priority would help alleviate those concerns.
Accorder la priorité aux trains de passagers ferait une énorme différence sur le plan des déplacements ferroviaires
À la même période l’année dernière, ce qui a fait les manchettes à la fin de la période des Fêtes, ce sont les graves retards qui ont touché les déplacements dans l’ensemble des aéroports canadiens. Heureusement, cette année, les déplacements aériens ont été considérablement plus stables pendant la période des Fêtes, et la plupart des voyageurs ont pu éviter de graves retards. Cependant, l’autre grand secteur de l’industrie du voyage assujetti à la réglementation fédérale, soit le secteur ferroviaire, affiche encore un piètre rendement au chapitre de la ponctualité, et les retards fréquents causent des ennuis aux voyageurs. Cependant, un simple changement législatif pourrait rendre le transport ferroviaire beaucoup plus stable pour les voyageurs de l’ensemble du pays.
Taylor Bachrach, député de Skeena—Bulkley Valley, en Colombie‑Britannique, a présenté le projet de loi C‑371, Loi modifiant la Loi sur les transports au Canada (service ferroviaire de passagers). Le projet de loi vise tout simplement à modifier la Loi sur les transports au Canada afin qu’on accorde la priorité au train de passagers plutôt qu’aux trains de marchandises lorsqu’il y a un conflit touchant l’itinéraire, et qu’on impose des amendes pouvant s’élever jusqu’à 250 000 $ aux compagnies qui ne respectent pas cette exigence.
Le secteur du transport ferroviaire n’a pas connu ses meilleures années. VIA Rail Canada, la société d’État responsable des déplacements ferroviaires à l’échelle du pays, a indiqué que seulement 57 % de leurs trains étaient considérés comme ponctuels en 2022, comparativement à 72 % en 2021, et à une moyenne de 73,4 % depuis 2021. Ce résultat est attribuable notamment au fait que VIA Rail ne possède que très peu d’infrastructures ferroviaires, soit seulement 3 % des lignes ferroviaires qu’elle utilise, ce qui l’oblige à négocier des ententes avec des propriétaires ferroviaires comme Metrolinx, le CN et le CP pour utiliser leurs lignes ferroviaires.
Il y aura certainement une résistance de la part des compagnies ferroviaires qui pourraient devoir céder la voie aux passagers, mais il existe un précédent pour ce genre de réglementation. Aux États-Unis, il y a des mesures législatives en place depuis environ 50 ans déjà pour accorder la priorité aux trains de passagers d’AMTRACK plutôt qu’aux trains de marchandises. Le bilan d’AMTRACK au chapitre de la ponctualité est à peine meilleur que celui de VIA Rail, mais aux États-Unis, le problème semble être principalement attribuable à des lacunes en ce qui a trait à l’application de la loi par le département de la Justice, seul organe habilité à appliquer les dispositions législatives sur la priorité des trains d’AMTRACK.
Par ailleurs, M. Bachrach ne s’est pas contenté de présenter le projet de loi C‑371. En effet, lorsque la session parlementaire de l’automne s’est terminée, le 17 décembre, il a décidé de rentrer dans sa circonscription en prenant le train pour effectuer le trajet de 4 500 km entre Toronto et Smithers, en Colombie‑Britannique. M. Bachrach s’est rendu à destination avec seulement 20 minutes de retard, mais il a remarqué que ses trains avaient dû céder le passage à des trains de marchandises à des dizaines de reprises. Il a également remarqué que le voyage a duré en tout environ un jour de plus que la durée d’un trajet similaire il y a 50 ans, et que certains trains étaient de toute évidence presque au terme de leur durée de vie, y compris celui de la dernière étape de son voyage, mis en service dans les années 1950.
Bien qu’il ait fait bon voyage, les déplacements ferroviaires ne se déroulent pas toujours aussi bien. Évidemment, pour les voyageurs de l’ensemble du pays, l’idéal serait d’avoir des lignes réservées aux passagers, mais cela exigerait des investissements considérables dans les infrastructures ferroviaires. Le gouvernement poursuit des consultations sur l’établissement d’une ligne réservée aux passagers entre la ville de Québec et Toronto, mais, au mieux, elle ne serait terminée qu’au milieu des années 2030. Cela n’aiderait en rien les gens du Nord de l’Ontario, qui sont bien conscients des difficultés qui touchent l’accès aux lignes ferroviaires. Parmi les 11 escales prévues le long de la ligne Le Canadien de VIA Rail (qui assure la liaison entre Toronto et Vancouver), trois d’entre elles, y compris celle de Hornepayne, n’offre aucune installation permettant aux passagers d’attendre leur prochain train dans un espace intérieur.
Bon nombre de Canadiens veulent un mode de transport public fiable, sécuritaire et abordable, mais, compte tenu de la moyenne affichée par VIA Rail en 2022 sur le plan de la ponctualité, ils ne sont pas prêts à composer avec les 43 % de risque d’arriver en retard. Prendre des mesures pour accorder la priorité aux trains de passagers contribuerait à atténuer ces problèmes.