Small businesses are the engine that drives Canada’s economy. As of December 2021, there were 1.21 million employer businesses in Canada, and of those, the vast majority (1.19 million, or 98 percent) were small businesses. They employ two-thirds of the labour force across the country and contribute over one-third of our GDP.
When the Covid-19 pandemic hit, a significant number of small businesses were forced to change the way they interacted with their customers, and many were hit particularly hard, especially those in the tourism and food service industries. For those businesses, Canada Emergency Business Account (CEBA) loans were a lifeline that would allow them to get through the worst public health emergency in our lifetime and bounce back when things returned to normal. The vast majority of small businesses, 90 percent, took CEBA loans. CEBA allowed eligible businesses to take loans of $40,000, followed by an optional top-up of $20,000 if they required additional assistance. Businesses can be forgiven up to $10,000 if they took the $40,000 loan, or $20,000 if they took the additional top-up, providing that they repay prior to December 31st, 2023. While businesses are starting to recover, this will have a serious impact on many who are still trying to get back to normal, particularly those who are relying on that portion of their loans to be forgiven. If they are unable to pay in full those businesses most affected will have a larger debt load to pay back, with a five percent interest rate for payments starting on January 1st, 2024, with the full amount due by end of year 2025.
The Canadian Chamber of Commerce, along with thousands of small business owners and 280 industry associations, are calling on the Federal government to provide an extension for small businesses to repay their CEBA loans. Many businesses are still operating at a loss following the pandemic and are still trying to recoup.
A recent Canadian Federation of Independent Business (CFIB) data survey indicates that only 10 percent of businesses that took on a CEBA loan have repaid them in full so far. Further, 47 percent of those businesses surveyed indicate that their debt load is currently manageable and believe they can pay back their CEBA loans by the end of the year. Those in the worst financial situations are, understandably, businesses in the tourism & hospitality and arts & recreation sectors. While 44 percent of small businesses reported returning to normal revenues, and nine percent reported above normal revenues, 47 percent were still making less revenue than prior to the pandemic. Eight in ten have not started repaying their CEBA loans back yet, and four in ten risk missing the current repayment deadline. Of those businesses least likely to be able to repay their CEBA loans are micro businesses with four or less employees.
The CEBA repayment schedule, as it is currently being enforced, puts 250,000 small businesses at risk. Those businesses relied on these loans to get through the worst of the COVID-19 pandemic and are recovering slower than anticipated, made worse by the inflationary pressures that are affecting all of us. Based on the data from the CFIB, of those businesses that do not think they cannot repay their CEBA loan by the current deadline, 22 percent would prefer a one-year extension and 71 percent would prefer a two-year extension. An extension of one-to-two years would greatly benefit small businesses who are still struggling to recover from the pandemic.
An extension to the CEBA deadline would be particularly helpful for food service operators and restaurants and those in the tourism industry. Half of Canadian food service businesses are currently operating at a loss or just breaking even, compared to 12 percent pre-pandemic, according to Restaurants Canada. The Tourism Industry Association of Canada indicates that 45 percent of Canada’s tourism businesses are likely or somewhat likely to close within three years because of mounting debt loads, much of which they were required to take on during the pandemic to stay afloat in the first place.
A simple one- or two-year extension to CEBA repayments would have a minimal effect on government coffers but would give small businesses the best chance possible to recover from the pandemic.
Les petites entreprises ont besoin de plus de temps pour se remettre sur pied
Les petites entreprises sont le moteur de l’économie canadienne. En décembre 2021, le Canada comptait 1,21 million d’entreprises employeuses, dont la grande majorité (1,19 million, soit 98 %) était de petites entreprises. À elles seules, les petites entreprises emploient les deux tiers de la main-d’œuvre du pays et contribuent pour plus du tiers de notre PIB.
Lorsque la pandémie de COVID-19 a frappé, un grand nombre de petites entreprises ont été obligées de modifier leur façon d’interagir avec leurs clients, et nombre d’entre elles ont été durement touchées, notamment celles des secteurs du tourisme et de la restauration. Pour ces entreprises, les prêts du Compte d’urgence pour les entreprises canadiennes (CUEC) ont été une véritable bouée de sauvetage qui leur a permis de traverser la pire urgence de santé publique de notre époque et de rebondir lorsque les choses sont revenues à la normale. La grande majorité des petites entreprises, soit 90 %, ont obtenu des prêts du CUEC. Le CUEC permettait aux entreprises admissibles d’obtenir des prêts de 40 000 $, suivis d’un complément facultatif de 20 000 $ si elles avaient besoin d’une aide supplémentaire. Les entreprises peuvent bénéficier d’une exonération allant jusqu’à 10 000 $ si elles ont contracté le prêt de 40 000 $, ou de 20 000 $ si elles ont contracté le prêt complémentaire, à condition qu’elles remboursent avant le 31 décembre 2023. Les entreprises commencent à se redresser, mais cette échéance de remboursement aura de graves répercussions sur de nombreux entrepreneurs qui tentent encore de revenir à la normale, en particulier ceux qui comptent sur l’exonération de cette portion de leurs dettes. Si elles ne sont pas en mesure de payer la totalité du montant, les entreprises les plus touchées auront une dette encore plus importante à rembourser, avec un taux d’intérêt de 5 % pour les paiements à compter du 1er janvier 2024, le remboursement du montant total étant dû à la fin de l’année 2025.
La Chambre de commerce du Canada, ainsi que des milliers de propriétaires de petites entreprises et 280 associations, demandent au gouvernement fédéral d’accorder un délai supplémentaire aux petites entreprises pour le remboursement de leurs prêts au titre du CUEC. De nombreuses entreprises sont encore déficitaires à la suite de la pandémie et tentent de se remettre sur pied.
Une récente enquête de la Fédération canadienne de l’entreprise indépendante (FCEI) indique que seulement 10 % des entreprises ayant contracté un prêt du CUEC l’ont remboursé intégralement jusqu’à présent. En outre, 47 % des entreprises interrogées indiquent que leur niveau d’endettement est actuellement gérable et pensent pouvoir rembourser leurs prêts au titre du CUEC d’ici la fin de l’année. Les entreprises les plus touchées financièrement sont, à juste titre, les entreprises des secteurs du tourisme et de l’hôtellerie, et des arts et loisirs. Si 44 % des petites entreprises ont déclaré avoir retrouvé un chiffre d’affaires normal, et 9 %, un chiffre d’affaires supérieur à la normale, 47 % d’entre elles avaient encore un chiffre d’affaires inférieur à celui qu’elles avaient avant la pandémie. Huit entreprises sur dix n’ont pas encore commencé à rembourser leur prêt au titre du CUEC, et quatre entreprises sur dix risquent de ne pas respecter le délai de remboursement actuel. Parmi les entreprises les moins susceptibles de pouvoir rembourser leurs prêts au titre du CUEC figurent les microentreprises comptant quatre employés ou moins.
Le calendrier de remboursement du CUEC, tel qu’il est actuellement appliqué, met en péril 250 000 petites entreprises. Ces entreprises ont compté sur ces prêts pour surmonter le pire de la pandémie de COVID-19 et se rétablissent plus lentement que prévu – les pressions inflationnistes actuelles n’aidant pas. D’après les données de la FCEI, parmi les entreprises qui ne pensent pas pouvoir rembourser leur prêt du CUEC dans le délai actuel, 22 % préféreraient une prolongation d’un an et 71 %, une prolongation de deux ans. Une prolongation d’un à deux ans profiterait grandement aux petites entreprises qui luttent encore pour se remettre de la pandémie.
Une prolongation de la date limite du CUEC serait particulièrement utile pour les exploitants de services alimentaires et de restaurants, ainsi que pour ceux de l’industrie du tourisme. Selon Restaurants Canada, la moitié des entreprises canadiennes de restauration fonctionnent actuellement à perte ou atteignent tout juste le seuil de rentabilité, contre 12 % avant la pandémie. L’Association de l’industrie touristique du Canada indique que 45 % des entreprises touristiques du pays risquent de fermer leurs portes dans les trois ans en raison d’un endettement croissant, dont une grande partie a été contractée pendant la pandémie pour rester à flot.
Une simple prolongation d’un ou deux ans du délai de remboursement du CUEC aurait un effet minime sur les caisses de l’État, mais donnerait aux petites entreprises les meilleures chances possibles de se remettre de la pandémie.