In recent weeks, the Federal Conservative leader, much like his last several predecessors, has threatened to defund the Canadian Broadcasting Corporation. This is not a new policy direction for their party, but the ramping up of attacks on our public broadcaster have been seemingly more consistent. While some criticism of the CBC is completely valid, such as bonuses given to senior officials while cutting jobs for local and regional broadcasting, there is no corporate media equivalent for what the CBC provides to Canadian: sustained, accessible broadcasting that reaches Canadians in every corner of the country.
The push to defund the CBC is completely divorced from reality, and frankly, more than a bit weird. As part of its mandate under the Broadcasting Act, CBC and Radio-Canada (it’s French-language equivalent) are the country’s only media organization designed to serve all Canadians in both official languages. CBC is the one media organization across Canada that is required to be carried on any Canadian cable and satellite provider for television, and in every area of the country on radio, regardless if you are in Elliot Lake, Peggy’s Cove, Toronto, or Yellowknife. For many people, the CBC is their best, often only source of local, provincial and national news. They bring special events into each of our homes, such as the coverage of the Olympic Games over the last few weeks, giving every Canadian the opportunity to cheer on their nations top athletes without needing to subscribe to a specialty channel to access it. They provide a service that is essential to a huge swath of the country.
The benefit of CBC is that we all pay for it, through taxes, and that it is accessible to everyone. Local journalism and broadcasting have been hit particularly hard the last few years as some companies struggle financially. Bell, just this year, cut 4,800 people from its broadcasting arm, and with it, stripping away local broadcasting like most noon-hour news programs at CTV. That has a real, tangible impact on communities, and their ability to access local news. CBC helps fill these gaps where local news may not be present or have the ability to respond to local events. I am certain most people in Northern Ontario can identify that they live in a local news desert. There are a number of strong local papers, radio stations, and broadcasters who continue to do that good work of informing and entertaining northerners, but we’ve seen too much of our local media bought by conglomerate corporations that cut jobs the second they no longer have local competition. CBC works outside of this paradigm, and while it’s not the salve for the challenges faced by the independent journalism industry, it’s also not beholden to the whims of corporate media, either. Having both small, independent media and public media is vital.
The Conservative leader has stated that he wants to save money by defunding the CBC, but would not touch Radio Canada. It’s an odd position to take, especially given that, if his stated answer (which is likely different from his actual reason) is to save money. By some estimates, about 40 percent of CBCs revenue flows to Radio Canada, so savings would likely be minimal from that perspective. But further to this, the Broadcasting Act requires programing to be produced in both English and French, so in order to make this change, he’d need to completely overhaul the act. Part of the act also encompasses the fact that CBC/Radio Canada has “creative and programming independence.” The fact that the CBC has that independence is what makes it vital, along with the fact that they broadcast in both official languages, and eight Indigenous languages. But the bizarre suggestion that you would cut one part while leaving the other intact doesn’t sound like a thought-out plan, it sounds like pandering.
That’s not to say that there are not issues with CBC. It’s hard to fathom what CEO Catherine Tait was thinking when she allowed executive bonuses to be handed out while pink slips were being signed earlier this year. But there’s a stark difference between scrutinizing poor spending decisions and obliterating Canadian public broadcasting. Defunding media that rural communities, Indigenous communities and potentially francophone communities rely on for news and Canadian programing shouldn’t be a consideration.
Les menaces de retirer le financement à CBC/Radio-Canada ne cadrent pas avec la réalité pour de nombreux Canadiens
Au cours des dernières semaines, le chef du parti conservateur fédéral, comme ses nombreux prédécesseurs, a menacé de retirer le financement à CBC/Radio-Canada. Cette orientation politique n’est pas nouvelle pour le parti, mais les attaques contre notre radiodiffuseur public semblent s’intensifier de façon constante. Certaines critiques à l’égard de CBC/Radio-Canada, comme le versement de prime aux hauts dirigeants au même moment où des emplois liés à la radiodiffusion locale et régionale sont éliminés, sont tout à fait justifiées. Cependant, aucun média n’offre ce que CBC/Radio-Canada offre aux Canadiens : une radiodiffusion durable et accessible qui rejoint les Canadiens dans tous les coins du pays.
La pression exercée pour retirer le financement à CBC/Radio-Canada est complètement à côté de la réalité, et en toute honnêteté, très étrange. Dans le cadre de son mandat en vertu de la Loi sur la radiodiffusion, CBC/Radio-Canada forme le seul média du pays conçu pour servir tous les Canadiens dans les deux langues officielles. CBC/Radio-Canada est la seule organisation médiatique au Canada qui doit être offerte par tous les fournisseurs canadiens de câblodistribution et de satellite pour la télévision, et dans toutes les régions du pays à la radio, que l’on se trouve à Elliot Lake, Peggy’s Cove, Toronto ou Yellowknife. Pour de nombreuses personnes, CBC/Radio-Canada est la meilleure et, souvent, la seule source de nouvelles locales, provinciales et nationales. La société présente des événements spéciaux dans chacun de nos foyers, comme la couverture des Jeux olympiques au cours des dernières semaines, ce qui donne à chaque Canadien l’occasion d’encourager les meilleurs athlètes du pays sans devoir s’abonner à une chaîne spécialisée pour les voir performer. Elle fournit un service indispensable à une grande partie du pays.
L’avantage de CBC/Radio-Canada, c’est qu’elle est financée par nos impôts et accessible à tous. La radiodiffusion et le journalisme locaux ont été particulièrement touchés ces dernières années à cause des difficultés financières qu’éprouvent certaines entreprises. Cette année seulement, Bell a supprimé les emplois de 4 800 personnes de son service de radiodiffusion, éliminant par le fait même la radiodiffusion locale comme la plupart des émissions de nouvelles de midi à CTV. Cela a une incidence réelle sur les communautés et leur capacité à accéder aux informations locales. CBC/Radio-Canada aide à combler ces lacunes là où les nouvelles locales n’existent peut-être pas ou ne sont pas en mesure de réagir aux événements locaux. Je suis certain que la plupart des gens du nord de l’Ontario peuvent reconnaître qu’ils vivent dans un désert d’information locale. On trouve un certain nombre de journaux, de stations de radio et de radiodiffuseurs locaux qui continuent de faire ce bon travail d’information et de divertissement pour les habitants du Nord. Nous avons toutefois vu trop de nos médias locaux être achetés par des sociétés de conglomérat qui suppriment des emplois dès qu’ils n’ont plus de concurrence locale. CBC/Radio-Canada ne suit pas ce paradigme, et même si elle ne représente pas la solution aux problèmes auxquels est confrontée l’industrie du journalisme indépendant, elle n’est pas non plus soumise aux caprices des médias. Il est crucial d’avoir à la fois de petits médias indépendants et des médias publics.
Le chef conservateur a déclaré qu’il voulait économiser en retirant le financement de CBC, mais qu’il ne toucherait pas Radio-Canada. C’est une position étrange à prendre, surtout si sa réponse (qui est probablement différente de sa véritable raison) est d’économiser de l’argent. Selon certaines estimations, environ 40 % des recettes de CBC sont versées à Radio-Canada, ce qui signifie que les économies seraient probablement minimes dans cette perspective. Par ailleurs, étant donné que la Loi sur la radiodiffusion exige que la programmation soit produite en français et en anglais, le chef conservateur devrait modifier la loi en profondeur pour apporter ce changement. Une partie de la loi englobe également le fait que CBC/Radio-Canada jouit d’une « indépendance […] en matière de création et de programmation ». C’est cette indépendance dont jouit CBC/Radio-Canada qui la rend essentielle, en plus du fait qu’elle diffuse dans les deux langues officielles et dans huit langues autochtones. Cependant, l’idée étrange de couper une partie tout en laissant l’autre intacte ne ressemble pas à un plan réfléchi, mais plutôt à de la flatterie.
Cela ne veut pas dire qu’il n’y a aucun problème avec CBC/Radio-Canada. Il est difficile de comprendre ce que pensait la présidente-directrice générale Catherine Tait lorsqu’elle a autorisé le versement de primes aux cadres quand des avis de renvoi étaient signés plus tôt cette année. Il y a cependant une nette différence entre l’examen minutieux des mauvaises décisions en matière de dépenses et l’anéantissement de la radiodiffusion publique canadienne. On ne devrait pas songer de retirer le financement aux médias sur lesquels les communautés rurales, les communautés autochtones et possiblement les communautés francophones comptent pour obtenir des nouvelles et une programmation canadiennes.